vendredi 4 décembre 2015

Après la classe (à valider)

C'EST JEUDI !



A la sortie de l'école ou le jeudi après-midi, il y a la grosse télé noir et blanc chez Didier, le choco BN que Maman me glisse dans la poche de mon short et les jouets en tôle que je range, aligne et rerange sans cesse sur mon cosy...

Avec les copains, on va jouer dehors: cache-cache, quatre-coins, gendarmes et voleurs, foot, vélo et trottinette dans la rue ou au terrain vague.
Les filles jouent dans leurs chambres: tricotin, dînette, découpage et coloriages. Souvent, elles jouent à "la maîtresse" et distribuent bon point et punitions.

Elles nous rejoignent ensuite, et sortent les élastiques ou dessinent des marelles pendant que nous échangeons nos billes.
A l'heure du goûter, nous nous retrouvons tous ensemble pour échanger nos images de collection.
Chocolat Suchard, Nestlé ou Meunier, nous déplions doucement le papier d'argent et nous décollons délicatement l'image avant de la retourner: encore un double !

Les jours de beau temps, nous allons jusqu'au parc pour le bac à sable. Les courses de petits vélos, c'est ce que l'on préfère. Je fais avancer ma bille avec précaution pour négocier le virage, je pose mon cycliste à la place de ma bille et j'attends que Lulu s'élance. Sa bille s'envole et sort de la piste de sable. Didier approche la voiture balai en rigolant.

Les jours de pluie, nous nous replions chez la grand-mère de François. Sur la grande table, elle nous sort quelques jeux de société: Jeux de l'oie, petits chevaux, Cochon qui rit, puzzles, jeux des sept familles, 1000 Bornes...
Nous admirons la boîte du Meccano de François mais nous n'avons pas le droit d'y toucher quand nous sommes plus de deux enfants et sa grand-mère nous surveille !
Son petit frère nous empêche souvent de jouer en faisant rouler son camion de pompier en tôle sous la table, en faisant tourner sa toupie hurlante ou en nous demandant de l'aide pour son jeu de cubes.


Les jeux de sociétés


Véhicules et petits cyclistes


Camions de pompiers, miniatures de rêve, voitures de police ou camions de réclame, avions, trains, tracteurs, motos, bateaux, véhicules de guerre, roulottes de cirque...
Au fond de mon coffre à jouets, je retrouve des voitures sans roues, des trains sans rails, des bateaux sans mats et j'aligne, sur mon étagère notre mémoire d'enfance.







Les jeux de petits:






Trucs de filles






Goûters et bonbons



Mistral gagnant

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais mino
Des bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand
Car en sac et Minto, caramel à un franc
Les mistral gagnants

A marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
Et regarder la vie tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Et parler de ta mère un p'tit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s' marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter et r'partir en arrière
Te raconter surtout les carambars d'antan,
les cocos au lait
Et les vrais roudoudou qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Les mistral gagnants

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder l' soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui le rire des enfants
Les mistral gagnants
Les mistral gagnants

Renaud
 Bonbons à 1 F, pastilles, mistrals gagnants, coco boer en boîte de métal, roudoudous, chewing gum gagnant, rouleaux de réglisse et bâtons de bois doux...




L'emploi de sucre de betterave, à partir du 19ème siècle contribua au développement des bonbons de sucre cuit.
Ces bonbons sont le résultat de la cuisson d'un sucre cristallisé lequel constitue 60% à 70 % du sirop de base, le reste étant composé d'eau et de sirop de glucose.
Ces bonbons peuvent être durs ou fourrés :
- Durs: Masse de sucre cuit mise en forme, acidulé ou non, parfumée et additionnée d'un colorant .
Exemples: sucre d'orge, pastilles au miel ou à la menthe, berlingots, sucettes, ...
- Fourrés: Le sucre cuit constitue une 'croûte' qui enveloppe un fourrage : sirop, confiture ou caramel.



 Le chewing-gum

A l’origine du chewing-gum, la chicle: gomme obtenue à partir d’une plante de la famille des sapotacées originaire du Mexique.
Un général mexicain chassé de son pays en 1865 par la révolution s’exile aux USA et il emporte son stock de gomme pensant qu’elle pourrait être un substitut au caoutchouc.
Thomas Adams, américain qui devait se charger de cette affaire eut l’idée, se souvenant de l’habitude des mexicains de mâcher de la chicle de fabriquer ce qu’il appela du " tutti frutti " puis du chewing gum.
Le chewing-gum fut introduit en France en 1917 avec l’arrivée des troupes américaines, mais il ne s’implanta véritablement qu’à la seconde guerre mondiale.
La pastille VICHY

L’historique de la pastille commence à Vichy en 1825 quand Monsieur DARCET mélangea des sels minéraux d’eau de Vichy à du sucre pour faire le célèbre bonbon qui était ovale.
Il deviendra octogonal en 1857.
Dès cette époque, de nombreux fabricants sur Vichy et sa région (le bassin hydrologique de VICHY) fabriquent cette spécialité: la pastille de VICHY ou la pastille du BASSIN DE VICHY.
En 1932, la confiserie MOINET devient propriétaire de la Source Roger située à HAUTERIVE à 5 kms de VICHY, sur le bassin hydrologique et commence alors sa production. Cette source est captée à 70 m de profondeur et les sels minéraux qui sont extraits sont incorporés dans la pastille.
En 1955, cette production devient industrielle, en effet la pastille, qui était alors découpée à l’emporte-pièce sur des tables dans une pâte molle puis séchée en étuve, avec pour conséquence une production réduite, est dorénavant comprimée à partir d’un granulé sec dans des comprimeuses rotatives automatiques.
d'après le site Vichy


L'histoire du Carambar
appartient maintenant au groupe Cadbury France.
A l'origine, Carambar était fabriqué dans la chocolaterie Delespau-Havez, fondée à Lille en 1848. En 1954, afin d'écouler un surplus de Cacao, le chocolatier décida de l'associer au caramel pour une recette inédite.
D'après la légende, Carambar aurait été créé par erreur sur une machine mal réglée qui donna un bonbon très long.
On décida alors d'appeler cette barre de caramel Caram'bar.
La notoriété du s'est vite faite grâce aux point D.H. (Delespau-Havez), imprimés sur chaque emballage. Les enfants collectionnaient ces points et recevaient en échange des cadeaux.
Le prix du Carambar était alors de 5 centimes.
Cela correspondait à la monnaie rendue sur le pain. En 1960, les ventes de Carambar ont dépassé 300 millions d'unités.
1969 marque l'apparition des blagues dans les emballages. Un jury recueille et sélectionne les devinettes, charades et rébus envoyés par les enfants. Les meilleures blagues seront imprimées à la place des points D.H. et les auteurs gagnent leur poids en Carambar. Le succès de est certainement lié à sa forme et à sa couleur.
On peut le tordre, le sucer ou l'étirer et il se reconnaît facilement.
Carambar occupe actuellement la deuxième place de la confiserie enfants derrière Haribo. Mais il reste le roi des bonbons vendus à la pièce devant Chupa Chups et Malabar. Il se vend près d 'un milliard de chaque année !
Soit plus d'une fois le tour de la terre si on les mettait bout à bout. Carambar est commercialisé partout en France et exporté dans le monde entier. Depuis 1954, la gamme s'est étendue.
En 1970 est apparu le Super Caram'bar Fruits (orange, citron, fraise), puis en 1972 le Caranouga, en 1984 le Carambar Cola, en 1995 le Carambar 2 goûts, en 1996 le Carambar Eloustic (fourré ou gélifié ) ainsi que le Carambar Atomic (fourré à la poudre qui pique).
En 1999 a été créé le Cola pétillant (sensation boisson) et le Elousticolors (qui colore la bouche). Enfin le dernier en 2000, le Carambar Gourmand (vanille, chocolat, nougat).
d'après le site Carambar.

Le réglisse

Le midi de la France est historiquement la région de la réglisse.
Ce produit se rencontra longtemps à l'état des apothicaires jusqu'au 19ème siècle où il fit son entrée dans l'univers des confiseurs.
Le suc ou jus de réglisse ... s'obtient en faisant bouillir le bois de réglisse dans de l'eau.
La décoction est évaporée pour récupérer l'extrait à partir duquel on moule des bâtonnets.
La confiserie de réglisse se décline aujourd'hui à l'infinie: pastilles, bâtons billes, rubans enroulés, torsades ... et est composée de glucose et de mélasse aromatisée à la réglisse.
Exemples: Pains de Zan de Haribo-Ricqules, Cachous Lajaunie.
d'après le site Glup's



Les gommes

Leur texture et leur saveur d'une grande douceur les font aimer de tous.
Elles trouvent leur origine dans la gomme arabique additionnée de sucre et de sirop de glucose dissoute dans l'eau.
Elles peuvent être parfumées ou aromatisées et ont en générale de belles couleurs attirantes.
La guimauve traditionnelle, sorte de gomme, allie sucre, sirop de glucose à un agent aérateur (solution de gomme battue avec du blanc d'œuf) qui lui donne sa légèreté.
En revanche; la guimauve moderne a recours à la gélatine comme ingrédient de base.
Exemple: Pâtes pectorales, lanières de guimauve, marshmallow.



La littérature de jeunesse en 1952


LA LITTERATURE DE JEUNESSE EN 1952

d'après J-P Gourévitch, "la littérature de jeunesse dans tous ses écrits"
CRDP Créteil, 1998

 
Avec le vingtième siècle, on entre dans l'âge de la lecture pour tous et la littérature de jeunesse prend son essor.
Le livre n'est plus considéré comme un de ces jouets qui font tenir l'enfant tranquille ou comme le véhicule de leçons de choses ou de morale.
Plusieurs raisons à cela: l'intérêt accru que la société porte à l'enfant, la multiplication des bibliothèques publiques et scolaires (la littérature enfantine trouve sa place dans la formation des bibliothécaires), les initiatives en faveur des lectures populaires.








Au lendemain de la guerre, la production soigne l'illustration et généralise la lecture récréative: autobiographies, récits d'enfance, héros qui ont l'âge de leurs lecteurs, héros animaliers, récits de voyage, d'aventures, d'exploration, romans d'apprentissage, albums pour les petits (imagiers, abécédaires, livres-jeux), l'histoire et la géographie racontées sous la forme de fiction…








L'industrialisation des techniques de fabrication du livre, la démocratisation de la culture, une nouvelle clientèle pousse les éditeurs à encourager les nouveaux talents, à rééditer les classiques (Perrault, Andersen, Kipling) et à fidéliser en créant des collections : Signes de piste, Bibliothèque rose et verte, Rouge et or, Le Père Castor, Hatier, Les petits livres d'or, …
Des illustrateurs contemporains sont sollicités pour republier des textes classiques.







Très vite, pour l'Education Nationale et pour les éditeurs, c'est dès l'école que le livre doit trouver sa place. Pour cela, on développera les ouvrages de poésie, les romans scolaires et les écrits d'expression enfantine (les mouvements d'éducation populaire et Célestin Freinet).



De nouveaux produits font leur apparition:
- les albums documentaires ( Alain Bombard, Paul-Emile Victor)
- les encyclopédies (Larousse, Hachette, Nathan)
- les albums à vignettes
- les " bibliothèques de travail " de Freinet





Les auteurs contemporains pour adultes s'engagent dans la littérature pour la jeunesse: Robert Desnos (Chantefables et Chante fleurs chez Gründ), Paul Eluard (Grain d'aile), Prévert (Lettres des îles Baladar en 1952, Les larmes de crocodiles), Jean Cocteau, Michel Butor, Eugène Ionesco, Michel tournier…
La littérature étrangère fait son entrée avec Nils Holgersson de Sema Lagerlöf et on commence à faire des recherches et à écrire sur la littérature enfantine.







La presse illustrée française et belge se développe: Tintin, Spirou, le journal de mickey, Cœur Vaillants..








La littérature scoute, si vivace au lendemain de la seconde guerre mondiale cède la place à un nouveau répertoire policier, de sciences fiction ou fantastique (Le seigneur des anneaux).


Parallèlement, les supports s'adaptent: livres disques, chansons poétiques, adaptations radiophoniques, contes musicaux (le petit Prince avec Gérard Philippe).
Le cinéma et le livre ne sont plus en concurrence et certains livres sont tirés de films: Crin-Blanc et Le ballon rouge d'Albert Lamorisse










Les collections d'images de chocolat
C'est la récré !
"Affinités obligent, des groupes se forment aux quatre coins de la cour. On s'émerveille devant des décalcomanies aux couleurs vives, on échange des bonbons, des bâtons de réglisse ou des images...".

C. Lefébure





















Cet article est issu du "CD ROM du cinquantenaire", réalisé en 2001-2002 par les élèves et les professeurs de l'école, et coordonné en particulier par :
- Jean-Claude Lebeau, maître formateur
- Christine Hauray, conseillère pédagogique
- Michel Mahé, directeur de l'école Jean Jaurès 1

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