Saint-Nazaire est une ville
qui a été douloureusement marquée par les événements de la seconde guerre
mondiale.
Le 17 juin 1940, le Lancastria,
paquebot anglais rapatriant civils et militaires, est touché par une bombe
allemande peu après la sortie du port et coule en quelques minutes. Le nombre
de victimes de cette catastrophe se situe entre 3000 et 4000.
Dans la nuit du 18 au 19 juin, le cuirassé Jean Bart, encore en construction, réussit à s'enfuir des chantiers de construction navale quelques heures avant l'arrivée des troupes allemandes.
La base sous-marine que l'occupant allemand édifie à partir de septembre 1940 sera durant tout le conflit la cible privilégiée des bombardiers alliés.
Si la base reste quasiment intacte, il n'en va pas de même pour la ville et les chantiers qui subissent des destructions massives. Quant à la population civile, elle paie un lourd tribut au cours des différents bombardements : 479 morts et 576 blessés entre 1940 et 1943, dont les 140 jeunes apprentis des chantiers navals le 9 novembre 1942. La ville est d'ailleurs évacuée après le bombardement du 28 février 1943: elle est rasée a 80 %.
Le 28 mars 1942, 600 commandos et marins anglais à bord de vedettes rapides encadrant le destroyer Campbeltown attaquent en pleine nuit le port et les défenses de la ville. Leur objectif majeur est de détruire la forme-écluse pouvant accueillir les cuirassés allemands Bismarck et Tirpitz. Malgré de nombreuses pertes en vies humaines, cette opération est un succès : le destroyer encastré sur la porte aval de l'écluse explose, la rendant inutilisable jusqu'à la fin de la guerre. Cette opération baptisée "Chariot" redonne espoir aux populations occupées.
Dans la nuit du 18 au 19 juin, le cuirassé Jean Bart, encore en construction, réussit à s'enfuir des chantiers de construction navale quelques heures avant l'arrivée des troupes allemandes.
La base sous-marine que l'occupant allemand édifie à partir de septembre 1940 sera durant tout le conflit la cible privilégiée des bombardiers alliés.
Si la base reste quasiment intacte, il n'en va pas de même pour la ville et les chantiers qui subissent des destructions massives. Quant à la population civile, elle paie un lourd tribut au cours des différents bombardements : 479 morts et 576 blessés entre 1940 et 1943, dont les 140 jeunes apprentis des chantiers navals le 9 novembre 1942. La ville est d'ailleurs évacuée après le bombardement du 28 février 1943: elle est rasée a 80 %.
Le 28 mars 1942, 600 commandos et marins anglais à bord de vedettes rapides encadrant le destroyer Campbeltown attaquent en pleine nuit le port et les défenses de la ville. Leur objectif majeur est de détruire la forme-écluse pouvant accueillir les cuirassés allemands Bismarck et Tirpitz. Malgré de nombreuses pertes en vies humaines, cette opération est un succès : le destroyer encastré sur la porte aval de l'écluse explose, la rendant inutilisable jusqu'à la fin de la guerre. Cette opération baptisée "Chariot" redonne espoir aux populations occupées.
Enfin, à la fin d'août 1944 se
forme la "poche de Saint-Nazaire". Les troupes allemandes se
retrouvent enfermées dans un périmètre d'une trentaine de kilomètres autour de
la ville, les alliés préférant se diriger rapidement vers l'Allemagne. Malheureusement,
les populations civiles, prises au piège également, vont subir pendant une
longue période rigueur et privations de toutes sortes. Cette situation durera
jusqu'au 11 mai 1945, jour où sera signée la reddition allemande à Bouvron.
La reconstruction de la ville,
presque entièrement détruite, dont la plupart des bâtiments publics n'existent
plus, se met en oeuvre après le déminage et le déblaiement du site. La première
école à être reconstruite est l'école Jean Jaurès. La municipalité en fait un
symbole du renouveau de cette ville martyre. Elle est inaugurée le 26 juin 1952.
Cet article est issu du "CD ROM du
cinquantenaire", réalisé en 2001-2002 par les élèves et les professeurs de
l'école, et coordonné en particulier par :
- Jean-Claude Lebeau, maître formateur
- Christine Hauray, conseillère pédagogique
- Michel Mahé, directeur de l'école Jean Jaurès 1
- Jean-Claude Lebeau, maître formateur
- Christine Hauray, conseillère pédagogique
- Michel Mahé, directeur de l'école Jean Jaurès 1
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